Les nouvelles technologies bousculent les lignes

La dématérialisation permet, au client de s’immiscer jusque dans le dernier acte de production technique ou serviciel, mais aussi à l’entreprise d’explorer de nouveaux gisements de valeur dans ses relations clients.

Les outils connectés associés à l’Intelligence Artificielle (IA) et aux ERP (Enterprise Resource Planning), permettent de surveiller, diagnostiquer, anticiper, et piloter plus efficacement les installations et les processus organisationnels :

  • L’optimisation de la « Supply chain »,

  • Le pilotage en temps réel de l’outil de production,

  • La transition de la maintenance préventive vers la maintenance prédictive

  • Le resserrement des cartes de contrôle…

Les réalités virtuelles et augmentées permettent déjà de faciliter et fiabiliser les opérations de conception et fabrication ;

Les innovations concernant les cobots sont en passe de révolutionner les outils d’aide à la manutention. Dans les grands programmes industriels (aéronautique, défense…), « l’Ingénierie Système«  coordonne désormais l’ensemble des sous-systèmes participant à la « chaine de valeur«  – « jusqu’au bout de toutes nos filières stratégiques » – et à la totalité du « cycle de vie« 

D’une production massifiée basée sur la reproduction et la standardisation, notre modèle économique évolue vers une production traversée par des cycles d’innovation de plus en plus courts, personnalisés, robotisés, soutenus par de l’I.A. et alimentés par data. En conséquence un besoin croissant se fait sentir en termes d’adaptabilité, de créativité, de réactivité et de proximité avec les clients/usagers devenus parties prenantes dans l’acte de concevoir et de produire.

Il restera quand même une exigence décisive pour l’atteinte des objectifs de performances de l’Industrie du futur et de ses dispositifs intégrant l’Intelligence Artificielle : que ces «systèmes complexes » restent compréhensibles et maîtrisables par les équipes qui auront à les piloter, ce qui n’engage pas que la formation de ces équipes, mais surtout, des modèles de conception qui intègrent cette exigence dès les premiers stades de ladite conception ; qu’il soient « pensés pour ça, aussi, et dès le début« , avec la maitrise de la fiabilité de la donnée et dans le respect des valeurs humaines.

CINOV est engagée dans cette révolution industrielle et servicielle.

Ces enjeux convoquent des compétences et des expertises que CINOV fédère au travers des dix syndicats de métiers qui couvrent l’ensemble de ces dimensions depuis l’identification prospectrices des besoins, la conception, la réalisation de ces transformations jusqu’à leur revalorisation après usage, comme les bâtiments, les interactions hommes-machines (ergonomie industrielle), les organisations, les process, la maîtrise de l’impact environnemental et énergétique…

Acteurs des territoires, les TPME de la prestation intellectuelle sont essentielles pour accompagner et soutenir ces mutations. Les membres de CINOV sont des partenaires privilégiés des grands groupes initiateurs de révolutions technologiques. Ces compagnies doivent pouvoir s’appuyer sur des compétences structurées dans les territoires et reconfigurables selon les questions à traiter pour atteindre leurs ambitions d’adaptation aux besoins précis et aux usages changeant au cours du temps, jusqu’à la personnalisation demandée par les nouveaux marchés. Le concept de « grappe industrielle territorialisée » CINOV est la seule structure à pouvoir générer et entretenir, ce qui en fait un partenaire incontournable dans les politiques de développement de l’Industrie du futur et ses dispositifs animés par l’I.A.