L’ADESATT publie son étude relative à la transition numérique et aux évolutions induites sur l’environnement juridique de travail

Le constat du fort développement du travail indépendant et de l’émergence de formes de travail hybrides, mixant salariat et entrepreneuriat, a mené les partenaires sociaux de la branche à vouloir faire émerger les grands enjeux de ces nouvelles formes d’emplois.

Les problématiques actuelles des travailleurs indépendants, notamment posées par leur statut juridique, y sont détaillées afin de leur apporter des solutions concrètes au niveau de la branche.

L’étude s’accompagne de propositions d’actions destinées à adapter l’activité des entreprises aux nouvelles pratiques et outils liés au numérique mais également au développement du travail indépendant.

1 / La transformation du travail face au numérique

La révolution digitale semble être bien intégrée et bien perçue par les entreprises de la branche.

Les impacts relevés sont globalement jugés positifs. La transformation numérique apparaît comme un soutien à l’activité et donc à la création d’emplois. Elle favoriserait de nouvelles méthodes de travail collaboratives et conduirait à repenser les formes de management.

Néanmoins, cette grande diversité d’impacts cache certaines préoccupations, comme la prise en compte des risques psycho-sociaux et l’apparition des problématiques liées à la gestion des données dans le travail (RGPD). Il est également relevé auprès des professionnels des ressources humaines comme des salariés, un sentiment d’accélération du temps de travail.

2/ L’impact du travail indépendant sur l’environnement juridique de l’emploi

L’étude fait le constat du maintien de la prédominance du travail salarié. Cependant, le travail indépendant et les formes hybrides de travail connaissent un fort développement, devenant un outil incontournable des entreprises.  

Cette diversification des statuts hybrides ou non-salariés ne permet pas, toutefois, de conclure à une « explosion » du travail indépendant, qui reste minoritaire, représentant 9% des effectifs salariés de la branche.

3/ Les acteurs de la branche face aux nouvelles formes d’emploi

Le recours au travail indépendant est fréquent, selon l’étude ce sont les métiers du numérique qui sont les plus concernés. 78 % des entreprises ont déjà fait appel au moins une fois à un indépendant sur un métier du numérique contre 66% pour un métier transverse ou 40 % pour un métier lié à l’ingénierie.

Par ailleurs, le risque juridique n’est pas nécessairement bien appréhendé par les entreprises de la branche, 11% des entreprises de la branche auraient déjà eu un contentieux avec un indépendant.

L’étude fait également le constat d’une divergence de perception quant au recours au travail indépendant entre les entreprises et les salariés. Les entreprises ont une perception plutôt neutre voire positive alors que les salariés y sont plus réservés soulevant des problématiques liées aux pratiques managériales et à l’intégration des indépendants dans la communauté de travail.

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