De : Alain HALSKA,
Société : KARUM Sarl,

Sans trop socialiser le sujet, soit les bas salaires revalorisés et accompagnés d’aides ciblées, peuvent accéder à des véhicules et à un système de chauffage vertueux, ce qui permet de réduire fortement les bilans carbones individuels ou familiaux, soit l’accompagnement est financièrement plus important et cela permet aussi cette transition (cependant dans ce cas le coût pour l’état sera trop important, la redistribution ne suffisant pas).

Les efforts et meilleures solutions sur la mobilité seront également décisifs, dans plusieurs domaines :

  • en milieux urbanisé dense à plus ou moins dense, valoriser les services avec des coûts très attractifs, voire gratuité, évolution vers des véhicules propres (en 1 génération de renouvellement de parc roulant, c’est faisable),
  • en milieu urbain, il est possible pour certains parcours de privilégier des systèmes légers câbles ou rails, soit par manque de calibre de passage de type routier, soit pour surmonter des pentes qui forment des seuils malaisés,
  • sur les tracés ferroviaires, il est facile d’augmenter le cadencement avec du matériel réversible sur des itinéraires de faible longueur sur les heures de pointe,
  • en milieux rural ou isolé, en trouvant une solution de navette à la demande (cela se fait déjà pour les handis….), cela peut faire l’objet de conventions avec les services de taxis ruraux et les collectivités concernées, avec un prix dégressif si deux ou plus de passagers,
  • enfin, il pourra devenir possible dans certains cas de recycler certains axes routiers en voiries partagées, avec circulation apaisée, plutôt que d’en créer de nouveau (ce qui permet de limiter l’énergie grise sur ces projets).

Pour le reste de cette transition, beaucoup est à faire rapidement dans le cadre de l’isolation des bâtiments datant d’avant la RT 2012.