Qu’elle soit appelée industrie du futur, comme c’est l’usage en France, ou industrie 4.0, ailleurs en Europe à l’instar de l’Allemagne, l’enjeu s’avère identique : créer ou adapter son outil industriel, quel que soit le secteur d’activité, en fonction des avancées technologiques et informatiques de l’époque.

Elles sont nombreuses, entre l’intelligence artificielle, l’internet des objets (IOT en anglais), le « cloud », la cybersécurité, la virtualisation, la réalité augmentée, la cobotique… La digitalisation de l’industrie a démarré dès les années 90 et elle s’est largement intensifiée depuis cinq ans. Cela a pris une tout autre dimension, indique Pascal Poisson, président du bureau d’études Isii-Tech, société de 37 salariés spécialisée dans l’intégration de solutions en informatique industrielle et technologiques. Basée à Saint-Etienne-du- Rouvray, près de Rouen, en Normandie, elle intervient aussi bien dans les secteurs de la santé que de l’agroalimentaire, de la chimie, ou très rarement de la manufacture. 

Dans cet univers digital pointu et parfois ardu à appréhender, il n’est pas toujours aisé de se repérer et d’opter pour la solution adéquate. Regroupant plus d’une centaine de bureaux d’études et cabinets d’ingénieurs-conseils à travers la France, le syndicat CINOV Industries & Technologies se fait fort, justement, d’apporter toute son expertise en la matière aux industriels. À ce niveau, si les grands groupes disposent encore de services dédiés, les petites et moyennes entreprises en particulier manquent souvent, en interne, des compétences et moyens humains nécessaires, qui sont très lourds et coûteux. D’où le besoin en ingénierie industrielle. Nous, il s’agit de notre métier, nous pouvons leur apporter les informations et les ressources indispensables afin de concevoir, mais aussi mettre en oeuvre des projets innovants. Il faut s’appuyer sur des professionnels, nous connaissons les erreurs à éviter. Et ces erreurs coûtent parfois très cher, explique le chef d’entreprise Pascal Poisson, adhérent de CINOV Industries & Technologies

« C’est un passage obligé pour améliorer son process, être plus rapide et réactif et donc rentable et compétitif » 

Aux industriels et patrons qui estimeraient pouvoir se passer des bienfaits de l’industrie du futur, Pascal Poisson ne donne qu’un conseil, mais il est d’importance : C’est un passage obligé pour améliorer son process, être plus rapide et réactif et donc rentable et compétitif. D’ici dix ans, les industriels qui n’auront pas innové et « digitalisé » leur usine, qui resteront avec leur outil standard, ne seront plus dans le coup. Toute structure, peu importe sa taille et son métier, peut en avoir besoin. Un constructeur automobile afin de gagner en rapidité dans la fabrication des véhicules, car les clients ne voudront plus attendre trois mois d’ici quelques années, ou un petit fabricant de biscuits qui utilisera la digitalisation pour créer un système de traçabilité efficace de ses produits. Tout est contrôlé, mais une telle précision que l’erreur n’est plus possible. 

Se mettre à l’heure de l’industrie du futur demande de s’appuyer sur les professionnels de CINOV Industries & Technologies, mais aussi du temps et la mise en place d’une méthode « étape par étape ». Il ne faut pas penser révolutionner son usine d’un coup et ainsi prendre trop de risques, il faut à l’inverse y aller par petits pas, assure Pascal Poisson. Après l’identification de son projet, l’industriel prend contact avec CINOV Industries & Technologies , le syndicat étant à même de l’orienter vers le bureau d’études idéal. Ensuite, à partir d’échanges constants avec le client, plusieurs mois de conception, environ six, sont nécessaires pour élaborer un projet de maquette, qui doit servir de test, de cas concret, avant l’application en grandeur nature, précise Pascal Poisson.

Une contribution de CINOV Industries & Technologies