Dans la continuité de de l’étude « L’ingénieurs des transition » réalisée par le Cnam Grand-Est et la Fédération CINOV, une seconde édition a été lancée en décembre dernier pour s’attacher à étudier plus spécifiquement les métiers de la « sécurité et de la gestion des risques ».

L’ingénieur de Demain

L’ingénieur(e) de demain, dans le secteur de la « sécurité et de la gestion des risques » sera – davantage encore qu’il ne le soit aujourd’hui – amené à intégrer les problématiques de sécurité dans son activité quotidienne et la gestion de ses projets.

Il devra :

  • Collaborer et/ou manager, en direct ou en transversal, avec des professionnels aux compétences variées
  • Avoir la capacité d’assurer, tout au long des projets, la meilleure prise en compte possible des exigences de sécurité et garantir la mise en œuvre optimale des normes en vigueur.

Un paysage à géométrie variable

La filière « sécurité » s’inscrit dans un paysage à géométrie variable et à large spectre. Elle recouvre à la fois à une dimension industrielle, qui englobe la fabrication et l’entretien de produits de sécurité, spécifiques ou non (scanners, alarmes intrusion et incendie, équipements, vêtements, véhicules…) et des services ou prestations divers (installation, entretien, intervention, conseil, formation…) délivrés à la fois pour les entreprises du secteur public, du secteur privé et aux particuliers.

Un secteur singulier

Les entreprises sont principalement des sociétés de services du secteur privé qui travaillent pour la commande publique. Ce qui illustre le particularisme du secteur et plus singulièrement des adhérents CINOV.

La filière en France – Quelques chiffres

Une représentativité de 10 000 entreprises dans la filière en France avec :9

  • 1 000 entreprises à caractère industriel,
  • 9 659 entreprises dans les services – dont 3 600 emploient moins d’un salarié.

Les perspectives *

  • Une croissance estimée à 6 % sur le versant industriel (électronique et cybernétique) et 2,3 % du côté des services (conseil, formation)
  • Des professionnels qui demeurent cependant « prudents » et ne s’attendent pas à une croissance des marchés publics.
  • L’électronique et le numérique au premier plan des segments porteurs en raison de nouvelles menaces et nouveaux besoins en matière de technologie.
  • Une estimation de 52 000 nouveaux emplois dans la filière d’ici 2020 :
    • 24 000 pour les systèmes et produits
    • 12 000 pour la cybersécurité
    • 16 000 pour les services

*Les perspectives selon l’étude PIPAME conduite par les cabinets DECISION et PAC SAS

Pour téléchargez, l’étude dans son intégralité : cliquez-ici.